samedi 2 février 2013

CHRONIQUE

THE LEGENDARY PINK DOTS
Chemical Playschool 15
(rustblade 2012)

Duo de toujours autour duquel gravite sur des périodes plus au moins longues, des intervenants divers, THE LEGENDARY PINK DOTS, soit Edward Ka Spel et Silverman sont de retour avec un nouveau volume de la série Chemical Playschool. Une place à part ou l’expérimentation et le rêve sont plus que jamais reine et roi. Composées à deux, ces cinq plages atmosphériques, ont été enregistré à quatre avec le soutien de Erik Drost à la guitare et basse, présent sur scène depuis près de trois ans et Raymon Steeg,  ingénieur du son.

On est en terrain connu et l’ensemble de cette nouvelle pièce à l'édifice apporte son lot de voyages intérieurs.  Après un ‘Immaculate Conception’, cousu de mélodie vaporeuse, de chant lointain et d’envolées psychédéliques, c’est sur le bien nommé ‘Spark Fly’ que l’évasion prend toute sa dimension, jouant sur le clair-obscur de la sérénité et du mystère au fil des 19 minutes de la progression. A l’atmosphère succède l’épure basée sur une instrumentations acoustiques et la voix de Ka Spel.  La visite de ‘Museum’ est synonyme de découverte et d’émerveillement.

Après, ‘The Opium Den’ expérimental à souhait, THE LEGENDARY PINK DOTS referme ce recueil du rêve et de l’introspection avec la courte ritournelle ‘Ranting And Raving’ qui s’achève comme un point disparait à l’horizon. On est avec ‘Chemical Playschool 15’ sur les terres d’un groupe qui nous étonne, nous enchante et nous évade depuis plus de trente ans avec cette fois un projet fait d’expérimentations et de longues ballades chimiques à connecter directement à nos cerveaux. Expérience unique, comme d’habitude !


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