Chemical Playschool 15
(rustblade 2012)
Duo de toujours autour duquel gravite sur des périodes
plus au moins longues, des intervenants divers, THE LEGENDARY PINK DOTS, soit
Edward Ka Spel et Silverman sont de retour avec un nouveau volume de la série
Chemical Playschool. Une place à part ou l’expérimentation et le rêve sont plus
que jamais reine et roi. Composées à deux, ces cinq plages atmosphériques, ont
été enregistré à quatre avec le soutien de Erik Drost à la guitare et basse,
présent sur scène depuis près de trois ans et Raymon Steeg, ingénieur du son.
On est en terrain connu et l’ensemble de cette nouvelle
pièce à l'édifice apporte son lot de voyages intérieurs.
Après un ‘Immaculate Conception’, cousu de mélodie vaporeuse, de chant
lointain et d’envolées psychédéliques, c’est sur le bien nommé ‘Spark Fly’ que
l’évasion prend toute sa dimension, jouant sur le clair-obscur de la sérénité
et du mystère au fil des 19 minutes de la progression. A l’atmosphère succède
l’épure basée sur une instrumentations acoustiques et la voix de Ka Spel. La visite de ‘Museum’ est synonyme de
découverte et d’émerveillement.
Après, ‘The Opium Den’ expérimental à souhait,
THE LEGENDARY PINK DOTS referme ce recueil du rêve et de l’introspection avec
la courte ritournelle ‘Ranting And Raving’ qui s’achève comme un point
disparait à l’horizon. On est avec ‘Chemical Playschool 15’ sur les terres d’un
groupe qui nous étonne, nous enchante et nous évade depuis plus de trente ans
avec cette fois un projet fait d’expérimentations et de longues ballades
chimiques à connecter directement à nos cerveaux. Expérience unique, comme
d’habitude !
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