THE EDEN HOUSE / Verdades ( I have chosen you )
[ jungle records ]
dimanche 24 septembre 2017
vendredi 22 septembre 2017
[ EXPRESS ]
THE EDEN HOUSE / Songs For The Broken Ones
[ jungle records ]
[ jungle records ]
Parmi toutes les incarnations de Fields Of The Nephilim, THE
EDEN HOUSE est sans doute la plus intéressante dans le style que le groupe
développe. Pas étonnant d’y trouver en maîtres d’œuvre, Stephen Carey (NFD) et
Tony Pettitt (Fields Of The Nephilim – Rubicon).
Avec ce troisième album paru
en juin dernier, la groupe assoit définitivement un rock prog. gothique à grand
coup de sons cristallins et planant. La basse de Tony Pettitt y est pour
beaucoup, d’autant que côté guitare on retrouve Simon Hinkler (The Mission) en
invité d’honneur. Comment faire oublier les influences familiale avec un tel
bagage, surtout quand on ne le souhaite pas. ‘Songs For The Boken Ones’
entièrement chanté par des voix féminines rappelle aussi parfois All About Eve.
Les invités féminines sont légions. Lee Douglas (Anathema), Kelli Ali (ex-Sneaker Pimps), Monica Richards
(Faith & The Muse) et Madame Pettitt chante sur un titre. Les sonorités sont proche
d’Elizium album phare de Fields Of The Nephilim. Musicalement on y privilégie
les morceaux à grands espaces et les envolées. Les voix féminines contribuent
ainsi à plus de douceur. Les amoureux des sphères romantiques seront en joie à
l’écoute de ce nouvel album qui offre des moments de franches réussites. THE
EDEN HOUSE devient vraiment intéressant sur des titres comme ‘One Heart’,
l’épique ‘12th Night’, des titres éthérés et mélodique en diable comme ‘The
Ghost Of You’.
Globalement sur ‘Songs For The Broken Ones’ les titres
s’enchaînent sans déplaisir et sont pour la plupart réussis. ‘Ours Again’ durci
légèrement le ton et accélère le rythme pour une titre entraînant. Les
guitares rappellent parfois le déroulé de Pink Floyd.
Il semble qu’avec ce
troisième opus THE EDEN HOUSE ai trouvé sa vitesse de croisière et son propre
équilibre. Cette livraison est d’un bon niveau et ravira autant les fans de
musique goth que les amateurs de belles mélodies ciselées. Le groupe développe
un style finalement assez rare pour accéder naturellement au statut de groupe phare.
ALISON MOYET / Other
[ cooking vinyl ]
Issue du groupe punk The Vicars alors qu’elle n’a que 18
ans, ALISON MOYET rejoint dès 1981 à l’âge de 20 ans Vince Clark débarqué de
Depeche Mode pour le projet Yazoo qu’elle quittera deux ans plus tard pour
débuter une carrière solo en dent de scie. Après deux albums à succès la jeune
femme qui possède une voix sans pareil se perd dans des disques qui manquent
parfois d’ampleur. Pourtant on la retrouve en 1996 au côté de Tricky pour son projet
Nearly God et un morceau qui lui colle à la peau et véritable hommage à sa voix
unique. Après 2010 on n’attend plus grand-chose d’ALISON MOYET qui est
davantage associée à une artiste de variété qu’autre chose.
Elle retrouve pourtant son
compère Vince Clark pour une tournée triomphale de Yazoo en 2010 et trois ans
plus tard surprend tout le monde avec ‘The Minutes’ un album qui mêle pop et électro, composé de mélodies de toute beauté et dominé par la voix chaude et
velouté de l’artiste. Le succès est là et la tournée qui suivra en sera la
preuve. C’est logiquement aujourd'hui la même équipe qui signe ce nouvel album, ‘Other’ paru en juin
dernier. Beaucoup de belles choses souvent composées à quatre mains entre
ALISON MOYET et le producteur et compositeur Guy Sigsworth. Envolées mélodiques
entre synthétique et acoustique pour des titres qui prennent au tripe et
envoûtent. Les points fort de ce neuvième album sont nombreux. Quelques
faiblesses noyées dans une majorité de titres beaux et marquant.
De quoi reconnaître le caractère essentiel d'une artiste comme ALISON MOYET, artiste qui compte, interprète de talent et auteur touchant. ‘Other’ gardera soyons en sûr une
place de choix dans les sorties de 2017.
mercredi 20 septembre 2017
dimanche 17 septembre 2017
[ INFOS ]
PALE SAINTS / RetroFutur
MARILYN MANSON / Au Paradis ...
GUSGUS / Duo Flexible
Dans la série exploitation de son histoire à grand coup de rééditions, le label 4AD s'apprête à remettre sur le devant de la scène un groupe important de son catalogue qui fit les grands titres dans les années 90 à la fameuse époque 'shoegaze' au même titre que Lush. On a appris cet été par Ian Master que le label envisageait une série de rééditions de PALE SAINTS, agrémentée de son lot de raretés pour vraisemblablement la fin de cette année où le tout début 2018. Ainsi Ian Master, voix et guitare des deux premiers albums ô combien réussis de PALE SAINTS à lancé un appel via Facebook pour demander aux amateurs ce qu'ils aimeraient voir figurer sur les nouvelles moutures à venir. On devrait donc en savoir plus très prochainement.
MARILYN MANSON / Au Paradis ...
Deux ans après l'album remarqué The Pale Emperor', Brian Warner annonce 'Heaven Upside Down', dixième disque studio de MARILYN MANSON. prévu initialement sous le titre 'Say 10' pour février dernier, ce nouvel opus est annoncé comme quelque chose de très différent, approchant sous certains aspects 'Antichrist Superstar' ou 'Mechanical Animals'. Brian Warner déclare à son sujet que c'est un album très violent et que les auditeurs risquent d'être très surpris. 'Heaven Upside Down' a été enregistré en Louisiane dans la région ou Warner tournait pour la série 'Salem' dans le rôle de Thomas Dinley, un barbier psychopathe. Le nouvel album de MARILYN MANSON sort le 6 octobre prochain via Cooking Vinyl pour l'Europe.
GUSGUS / Duo Flexible
Collectif formé au milieu des années 90, GUSGUS exploite une musique électronique singulière depuis plus de 20 ans et propose des albums hypnotiques sous diverses entités. Réduit à un duo composé de Biggi Vera et Daniel Agust, après 'Mexico' paru en 2014, GUSGUS revient avec 'Featherlight', un ep trois titres, annonciateur d'un nouvel album à venir. En effet le groupe qui fera quelques dates en Suisse et Russie en fin d'année doit officialiser la date de sortie de ce huitième album studio. Sans plus de précisions, 'Lies Are More Flexible' est annoncé pour cet automne et proposera un voyage entre 'synthpop', 'deep house' et 'progressive house'. Il est fort probable qu'on en reparle ici très vite.
lundi 11 septembre 2017
samedi 9 septembre 2017
[ EXPRESS ]
BERTRAND BURGALAT / Les Chose Qu'on ne Peut Dire à Personne
[ tricatel ]
[ tricatel ]
A plus de 50 ans BERTRAND BURGALAT n’a plus grand-chose à
prouver. Patron de label Tricatel,
musicien et arrangeur talentueux, parolier doué, c’est aujourd’hui sans doute avec
plus de sérénité que cet artiste multi talent doit aborder la suite des
évènements. Outre les nombreuses bandes originales pour divers film que l’homme
a composé, BURGALAT a proposé plusieurs albums studio sous son nom. ‘Les Choses
Qu’on ne Peut Dire à Personne’ est le cinquième disque d’un artiste en
perpétuel décalage avec son temps … à moins que ce ne soit l’inverse. Un disque
de BURGALAT est toujours une véritable expérience, un voyage dans le temps,
dans une contrée où le désuet flirte avec le moderne, les 70’s rhabillées, réhabilitées.
D’ailleurs pour l’introduction de ce périple aventureux de 19 plages on nage en
plein mystère nappé de volupté. ‘E L’Ora Del’Azione’ pourrait aisément figurer
en bande son idéale d’un film noir français de la fin des années 60. En milieux
de parcours, la chanson pop à la française divine qu’est ‘Les Choses Qu’on Ne
Peut Dire à Personne’ se balade en nonchalance et douceur de vivre. Un instant
de vie acidulé et pourtant essentiel.
‘Etranges Nuages’ est un étrange disco psychotique qui t’entraîne et te
laisse là, abasourdi ! Les disques
de BURGALAT sont uniques et pétri d’un héritage musical large et riche. Un jour
ordinaire baigné de musique extraordinaire. ‘L’Enfant Sur La Banquette Arrière’
donne le ton et offre beaucoup derrière des airs de rien. Un grand morceau pop
classe au texte superbement écrit. ‘Tour
Des Lilas’ file à la vitesse d’un cheval au galop et dégage pourtant une
mélancolie palpable. On est entre ciel
et terre, la tête dans les nuages et le palpitant bien ici bas. Une des plus
belles réussites de ce nouvel album.
BERTRAND BURGALAT est unique donc
précieux. Il possède et partage un univers à la fois kitsch et profondément
humain. Chacun de ses disques est une bénédiction et la prise de conscience
qu’un tel artiste est essentiel. Une fois encore le nouveau disque
recèle son lot de grandes réussites qui à elle seules donnent à ‘Les Choses Qu’on
Ne Peut Dire à Personne’ son statut d’œuvre hors du temps et des modes. On
serait bien mal averti de se priver d’un tel bonheur !
BLONDIE / Pollinator
[ bmg ]
Groupe de légende ayant déclenché de nombreuses vocations,
BLONDIE reste la formation pop punk de référence des années 80 avec un nombre
incroyable de titres marquant et un style unique. Après une séparation de presque
20 ans, Debbie Harry et les boys reprennent du service avec l'album ‘Exit’,
bien accueilli en 1999 et une seconde moitié de carrière plus qu’honorable. Une
longévité assez incroyable en grande partie grâce à la vitalité de ses membres
dont l’indétrônable duo que forment Chris Stein et Debbie Harry. Blondie ne
vise pas les records mais toujours est-il que ‘Polinator’ est le onzième disque
studio en 40 ans de carrière et à plus de 70 ans, voilà qui est plutôt remarquable. Une
vie entière dédiée à la musique avec de grands de très grands moments.
Paru au
début de l’été, ‘Polinator’ est déjà un classique de ce que BLONDIE sait faire
de mieux. Mélodie clashy, gimmick accrocheurs et vocaux reconnaissables entre
mille. Il suffit d’écouter les quatre titres qui ouvrent l’album pour s’en
rendre compte. Du BLONDIE pur jus. On n’est pas loin des ‘Call Me’, ‘Heart Of
Glass’ ou ‘Atomic’. Une fraicheur sans pareil émane de ces nouvelles
compositions comme une énergie renouvelée. ‘Fun’ est un titre pop ultra efficace
tout droit repêché de la fin des 70’s. Totalement jouissif et addictif. Même ‘My
Monster’ pourtant écrit et composé pas Johnny Marr (ex-The Smiths) se fond parfaitement dans
l’univers de BLONDIE.
Inutile de bouder son plaisir, voilà un nouvel album haut
en couleurs et en inspirations. Le résultat est de haut voir sur certains
passages de très haut niveau. Même si la seconde moitié du disque est moins
convaincante, elle n’en reste pas moins de qualité. ‘Too Much’ petite
ritournelle électro pop est tout à fait convaincante et ‘Fragment’ qui achève
‘Polinator’ renoue avec les rythmiques punk des débuts. Sacré retour pour
BLONDIE qui signe avec ‘Polinator’ un de ces meilleurs album.
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