vendredi 5 novembre 2021

[ CHRONIQUE ]


LISA GERRARD & JULES MAXWELL
Burn
LP/CD
07.05.21
[Atlantic Curve]
 
 
Paru au printemps dernier, on ne pouvait pas passer à côté de cette dernière sortie de LISA GERRARD sous forme de collaboration sur une période longue avec le claviériste de scène de Dead Can Dance, JULES MAXWELL. Un travail au temps par temps qui se prolongea sur des années selon les emplois du temps de chacun et qui paraît finalement trois ans après 'Dionysus', le dernier album en date conceptuel de Dead Can Dance. Au sein de cette nouvelle collaboration, on pourrait aisément ajouter un troisième personnage essentiel à l'équilibre et à la couleur de cette nouvelle livraison, tant l'influence de James Chapman sur l'ensemble de 'Burn' est perceptible. 
Même s'il est vrai que les projets de LISA GERRARD se succèdent à vive allure depuis de nombreuses années, tous ne sont pas digne d'un intérêt majeur et la voix de l'australienne reste parfois l'unique intérêt. Sur cette nouvelle collection de sept titres pour une bonne demi-heure de musique, ça n'est pas le cas et lojn d'être anecdotique, la sortie de 'Burn' est à placer parmi les belles réussite de l'artiste sur ces trente dernières années. En effet, l'ensemble des titres envoûtant de ce nouvel album fédèrent et invitent a un voyage plutôt unique. Des éléments tribaux et percussifs émerge la magnifique voix de LISA GERRARD mise en valeur et traitée avec modernité. Les incursions synthétiques, sonorités électroniques et rythmiques parfois dansantes donnent de la chaleur et des couleurs chamarrées à un ensemble déjà inspiré et inspirant. Il y a de la vie dans tous ces aspects dans ce disque qui se renouvelle sans cesse. Les titres s'enchaînent avec un plaisir sincère et un propos que l'on sent honnête. JULES MAXWELL et LISA GERRARD ont sur se trouver sur ce projet et l'émulsion entre les deux artistes et palpable tout au long du disque. 
L'influence et l'univers de James Chapman donne de la respiration et de la hauteur à des compositions qui bénéficient déjà de bases solides. Rien à écarter sur 'Burn' qui porte l'homogénéité dans la véracité du propos avec des moments de grâce comme dans l'introductif 'Heleali' ou le profond 'Keson' qui touchent au plus profond. Décidément, ce nouvel album de LISA GERRARD est une très belle surprise et ce jusqu'à 'Do Sol Yo' qui conclu en choeur un disque de haute volée qui rend hommage de la plus belle des façon à une des plus belle voix féminine. On se met déjà à rêver à une suite dans quelques années. Qui sait ...

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