mardi 30 mai 2017

samedi 27 mai 2017

[ SORTIES ]

Chez les disquaires ...  JUIN //



ALISON MOYET / Other - album - lp/cd/k7 - cooking vinyl  
BEACH HOUSE / B-Sides And Rarities - compilation - lp/cd - bella union 
BEAK > / Sex Music - single 7' vinyle - invada records
BETH DITTO / Fake Sugar - album - lp/cd - capitol 
CELEBRATION / Wounded Healer - album - lp/cd - bella union 
CIGARETTES AFTER SEX / Cigarettes After Sex - album - lp/cd - partisan 
DAN BLACK / Do Not Revenge - album - lp/cd - embassy of music
ECHO AND THE BUNNYMEN / It's All Live Now - album live - vinyle - run and groove 
ERASURE / Love To The Sky - ep - cd - mute records 
LYDIA LUNCH & CYPRESS GROVE / Under The Covers - album - lp/cd - rustblade 
MARNIE / Words And Weird - album - vinyl - disco pinata 
PIXX / The Age Of Anxiety - album - lp colours/cd - 4ad records
RADIOHEAD / Ok Computer (oknotok edition) - réédition - 3lp/2cd - xl recordings 
RIDE / Weather Diarie - album - lp/cd - wichita recordings
ROSE McDOWALL / Our Twisted Love - ep - 12' vinyle - night school 
SHELLEYAN ORPHAN / Boxset - box 5cd + dvd - one little indian  
SPAIN / Live At The Love Song - live album - vinyle - glitterhouse
STEVENS - DESSNER - MUHLY - McALISTER / Planetarium - album - lp/cd - 4ad records
THE DRUMS / Abysmal Thoughts - album - lp/cd - epitaph  
THE EDEN HOUSE / Songs For The Broken Ones - album - lp/cd - jungle records
TINDERSTICKS / Minute Bodies ost - album lp.dvd/cd.dvd - city slang
UNKLE / The Road Part 1 - album - lp/cd - songs for the deaf 




vendredi 26 mai 2017

[ T.V ]

DEPECHE MODE  /  Where's The Revolution?
[ live The Late Show ]

mercredi 24 mai 2017

[ CHRONIQUE ]

DEPECHE MODE  /  Spirit
[ columbia records 2017 ]


A présent que tout est un peu retombé autour de la sortie du 14ème album studio d'un des monstre de la pop moderne et qu'une certaine sérénité semble regagner les rédactions il est peut être temps d'écrire sur 'Spirit' qui semble retrouver l'assurance de ses pairs. Paru en mars dernier, le nouvel album de DEPECHE MODE est annoncé par 'Where's The Revolution?', single carré et efficace qui semble être de bon augure pour la suite. Mais qu'attendre d'un groupe qui s'essouffle depuis le départ du metteur en son Alan Wilder présent de 1983 à 1993. Qu'espérer d'un groupe qui ne nous a pas réellement enthousiasmer depuis plus de 10 ans et le réussi 'Playing The Angel en 2005, suivi de deux disques mou et sans passion?
Compliqué d'aborder sous cet angle une collection de douze nouvelles chansons et pourtant... L'introduction 'Going Backwards' frappe fort et redonne à DEPECHE MODE le statut de mélodiste qu'il mérite. La production de James Ford est juste et donne la puissance à la musique qui possède une construction accrocheuse. Le single 'Where's The Revolution?' permet à 'Spirit' de décoller et laisse espérer le meilleurs pour la suite. 'The Worst Crime' ballade gentillette qui suit et 'Scum' hybride électro reggae parviennent à garder le cap. Malgré la baisse de régime sur le simpliste et répétitif 'You Move', on se laisse sans mal emporter par le très beau 'Cover Me', mélancolique et envoûtant titre dont le final crescendo inattendu ne fait qu'amplifier sa valeur. Une des grande réussite de l'album. 'Eternal' qui enchaîne est l'exemple même de ce que Martin Gore peut proposer d'insupportable, avec une ballades mièvre et interminable malgré ses 2 minutes 25. Seul réel faux pas de 'Spirit' qui reprend doucement avec 'Poison Heart' suivi du très bon 'So Much Love' offrant à l'album un résonance très familière avec des rythmiques métalliques et une mélodie enlevée. L'ensemble s'enchaîne dans une dynamique presque robotique. Les machines sont remises à l'honneur ici et le choix de James Ford (Simian Mobil Disco) n'est pas un hasard. 
La conclusion  laissée dans un premier temps à Dave Gahan avec le chaloupé 'No More' (This Is The Last Time' est sublimé par ce qui restera sans doute un des meilleurs titres interprété par Martin Gore depuis très longtemps. Le décharné 'Fail' dans lequel la voix de Gore fait des merveilles. Le minimalisme, l'instrumentation et la beauté de la mélodie rythmé pas de simple battements donnent le frisson. Quelle belle façon de refermer un disque qui porte finalement tellement bien sont nom. 'Spirit' est enfin un bon cru et DEPECHE MODE remet en avant sa légitimité au travers du talent qui caractérise le groupe. L'équilibre est retrouvé.


[ FREUND ] 


mardi 23 mai 2017

lundi 22 mai 2017

[ T.V ]

NORMA LOY  /  Apocalypse (Baphomet)
[ unknown pleasures records 2017 ]

samedi 20 mai 2017

[ INFOS ]

CHELSEA REED  /  Reed 013

En 1980 REED 013 débarque à Paris pour y suivre une école de photographie. C'est à cette période qu'il fonde avec Usher, le groupe Norma Loy. Il y endosse le rôle de chanteur, concepteur visuel et vidéaste du groupe. Il collabore également au fanzine New Wave pour lequel il effectue illustrations et diverses photos de la scène musicale foisonnante à cette époque. Emergent des artistes, véritables pionniers devenus cultes aujourd'hui. Ainsi, Alan Vega, Siousxie, Kas Product ou Tuxedomoon pour ne citer qu'eux, défilent sous son objectif. A l'occasion de la publication des deux tomes recueillant ces images, dont la majorité restent à ce jour inédites, CHELSEA REED expose une sélection de clichés du 12 mai au 22 juin à Paris, à l'espace expo La Cantada au 13 rue Moret dans le 11ème arrondissement. 



LEE RANALDO  /  Muet 

On ne présente plus LEE RANALDO, artiste New Yorkais de 61 ans, guitariste, compositeur et co-fondateur avec Thuston Moore des cultissimes Sonic Youth avec lesquels il collabora jusqu'en 2011 et la bande originale du film français 'Simon Werner à Disparu', année de séprartion du couple Moore/Gordon entrainant de fait le groupe au silence. Pour rappel, LEE RANALDO avait ravi avec son dernier album solo en 2012. Un 'Between TheTimes And The Tides' de haute volée. L'artiste annonce d'ailleurs une suite cet été et dit avoir signé un contrat avec le légendaire label Mute. Après New Order en 2015, le label de Daniel Miller continu donc de signer les valeurs sûres. Ce nouvel album titré 'Electric Trim' a été enregistré avec la même équipe que l'album précité et devrait être disponible au plus tard en septembre prochain, même si des rumeurs parle d'une sortie dès le mois de juillet. 




jeudi 18 mai 2017

[ T.V ]

ONO SCREAM  /  I'm The Hollow Man
[ unknown pleasures records 2017 ]

mardi 16 mai 2017

[ EXPRESS ]

ONO SCREAM  /  Ono Scream
[ unknown pleasures records 2017 ]

Froide ambiance du côté de ONO SCREAM dont c'est la première publication. Un premier album de seize plages qui sort en format cd digipack trois volet à l'esthétisme à la fois sobre et classe  sur le label français Unknown Pleasures Records, label entre autre des illustres Norma Loy. ONO SCREAM est le projet solo du musicien belge Bart Willems qui évolue habituellement au sein de la formation Apparaat. Ce premier essai paru en mars denier annonce la couleur, le noir de Joy Division et le rouge de The Cure période 'Pornography'. Pas ou peu d'équivoque ici tant le son rappel les grandes heures de la Factory fin 79, début 80 et les productions remarquables de Martin Hannett. Les deux premier titres qui ouvrent la bal sonnent très Joy Division, tant l'inspiré 'I'm The Hollow Man' que plus encore 'That Salty Taste'. Dès le troisième titres au niveau percussions et atmosphère on serait plus du côté 'Pornography' spécialement sur le le jeu et le son de la basse. La suite est du même acabit, même si au niveau vocale on pourrait balancer vers des sonorités plus gothiques. La noirceur persiste tout au long de ce premier album et ONO SCREAM lorgne même gentiment vers Alan Vega avec le réussi 'I Need a Disease' en milieu d'album. ONO SCREAM nous jette aux oreilles d'une façon très inspirée ses et nos influences et avouons le c'est avec un véritable plaisir que l'on parcours de bout en bout ce premier album vers lequel on reviendra naturellement encore et encore.



WIRE  /  Silver/Lead
[ pink flag 2017 ]

Même s'il est vrai que le WIRE de 1977 n'a plus grand chose à voir avec le WIRE d'aujourd'hui, suivre les aventures musicales de Colin Newman et sa bande (presque) au complet reste malgré tout intéressant. C'est pourquoi une fois encore, on se plonge avec bienveillance dans ce quinzième album paru au printemps dernier. Et puis, comment ne pas sortir un nouvel album pour les 40 ans du groupe? Même si depuis 2010, les dernières sorties n'ont pas été renversantes, l'introduction de 'Silver/Lead' plus en textures, place les guitares à l'arrière plan pour la première fois et donne à 'Playing Harp For Fishes' une touche nouvelle et étonnante. Le second titres 'Short Elevated Period' est une pure chanson punk rock efficace, à la mélodie presque pop. Belle réussite. Il suffit de voir WIRE sur scène pour s'assurer qu'il n'ont rien perdu de leur tranchant. Des morceaux plus lents et mélodiques suivent comme ce chaloupé 'Forever In a Day' une presque ballade mélancolique sur laquelle Graham Lewis déclame un texte d'amour en noir et blanc. L'atout de 'Silver/Lead' est que chaque titre possède quelque chose de remarquable. On sent bien que WIRE a un savoir faire indéniable et les années de travail et de route s'en ressentent ici. Tous les textes sont comme souvent signés Graham Lewis alors que les trois quart des musiques proviennent de Colin Newman. 'Sonic Lens' qui entame la seconde moitié de l'album est un titres qui alourdi le ton tout au long de sa progression. Rien à écarter des dix plages de ce nouvel opus.  Globalement 'Silver/Lead' est un disque plutôt lent et bien travaillé qui offre une unité et d'excellents passages tout au long de son développement. Un des meilleurs WIRE depuis le 'Red Barked Tree' de 2010.



GOLDFRAPP  /  Silver Eye
[ mute records 2017 ]

Déjà le septième album depuis 2000 pour le duo Alison Goldfrapp et Will Gregory. 'Silver Eye' paraît quatre ans après le sublime 'Tales Of Us' qui nous avait ravi pas sa justesse, l'épure de ces compositions et la force de ces mélodies. Pour ce retour, GOLDFRAPP, comme à l'accoutumée réagit à contre sens et retourne vers les machines. Introduit par le single en puissance 'Anymore' un titre dansant et électro, l'album se poursuit dans la même veine avec 'Systemagic', chanson pop synthétique qui raisonne comme un oublié des sessions 'Black Cherry' de 2002. Cependant, la suite de 'Silver Eye' se veut plus subtile et 'Tigerman' ballade hypnotique et sensorielle fait son effet en offrant un aspect plus expérimental au duo. La mélodie en retrait de 'Faux Suede Drifter' laisse tout l'espace à la voix de Alison Goldfrapp qui tisse de douces et belles mélopées. Sans doute un des moments fort de cette nouvelle collection. GOLDFRAPP poursuit malgré tout son travail sur la beauté et l'aisance de sa musique qui reste quelque soit l'habillage sa priorité. Moins évident sans doute qu'un 'Black Cherry', la musique de GOLDFRAPP gagne ici en expérimentations, en sonorités et en subtilité laissant écoute après écoute, encore à découvrir pour l'auditeur. 'Silver Eye' souffle le froid et le chaud, joue sur les nuances et les tonalités à l'image des photos et du graphisme épuré de sa pochette. Sans souci de correspondre à un carcan ou à une quelconque mode,  GOLDFRAPP affirme son art et son envie de créer en toute liberté. Ce nouvel en est un bel exemple, à la fois beau et sauvage, froid et inattendu, en un mot singulier. Sans en avoir l'air GOLDFRAPP creuse le sillon, évitant à tout prix de se répéter et offre un disque ovni dont en reparlera à coup sûr.



[ FREUND ]


vendredi 12 mai 2017

[ T.V ]

ATONALIST  feat. Gavin Friday  /  The Road To Perdition
[ audiotrauma 2017 ]

mercredi 10 mai 2017

[ INFOS ]

NOVEMBER  /  II

Près de dix ans après, le projet NOVEMBER qui avait uni Bernard Trontin (The Young Gods) et Simon Jones (And Also The Trees) annonce une suite avec un second album en très bonne voie. En effet, l'album est actuellement en phase de mixage à Delemont en Suisse. Pour rappel, le duo produit une musique expérimentale et nébuleuse sur laquelle Simon Huw Jones récite des textes poétiques. On ne sait pas encore grand chose du nouveau NOVEMBER, si ce n'est qu'il sera disponible cette année, soit exactement onze ans après le premier album éponyme paru à l'époque sur Shayo records. Bien entendu, de plus amples nouvelles sont à suivre.



BERTRAND BURGALAT  /  Décalé.

Producteur, manager de label, musicien. BERTRAND BURGALAT est un hyper actif et multiplie les projets. Entre deux compositions de Bandes Originales pour le cinéma, l'homme trouve le temps de sortir son véritable cinquième album solo en vingt ans. 'Les Choses Que L'on Ne Peut Dire à Personne', tout un programme entre pop 60' et 70's alliant compositions chantées et instrumentales. Dix-neuf nouvelles plages pour un voyage assez unique comme l'artiste en propose depuis toujours. Le disque qui sort ce mois ci sur le label Tricatel, lui aussi créé par BERTRAND BURGALAT sera disponible en version digitale, au format cd mais aussi vinyle. Bien-sûr on en reparle plus en détail ici très prochainement. 



ATONALIST  /  Gavin Friday

Collaborateur de Antony & The Johnsons, Siouxsie, John Cale ou Dead Can Dance, Renaud-Gabriel Pion compose avec le multi-instrumentiste Arnaud Fournier (Hint, Dead Hippies) le projet ATONALIST qui propose une musique instinctive alliant expérimentations, free jazz, noise et indus. Un projet auquel se joint l'artiste irlandais GAVIN FRIDAY qui pose sa voix sur la moitié des titres de ce premier album. 'Atonalism' est disponible via le label Audiotrauma en version digitale, mais aussi en version cd et double vinyle coloré. De son côté GAVIN FRIDAY travaille à son nouvel album solo qui devrait paraître avant la fin de cette année.




jeudi 4 mai 2017