mardi 16 février 2016

[ Chronique ]


PROMISE AND THE MONSTER
Feed The Fire
bella unionn 2015


Qui aurait pu croire qu'un jour ce petit bout de femme né Billie Lindahl en Suède il y a presque trente ans engendrerait d'un projet aussi enthousiasmant que PROMISE AND THE MONSTER ? Et pourtant,  tout commence il y a un dizaine d'année avec un premier album qui déboule comme un ovni. L'objet retient l'attention de par l'univers qu'il dégage et son étrange pochette. L'ensemble donne envie d'en savoir plus et malgré les trésors contenus dans 'Transparent Knives', il est difficile de percer le secret que renferme le monde de la jeune scandinave. La pochette de l'album et les photos mystérieuses, miroirs de ce premier essai ne font qu'accentuer l'étrangeté du projet.

Quatre ans plus tard, 'Red Tide' à la pochette étonnement vert d'eau n'en dira pas plus sur la promise. On reste dans le mystère, la magie et la séduction. Avec ce troisième album qui apparaît cinq ans après le second disque, un pas est franchi. PROMISE AND THE MONSTER revient sur Bella Union, le label de Simon Raymonde, ce qui devrait lui offrir une meilleure couverture médiatique et une distribution plus conséquente. 'Feed The Fire', enregistré à Stockholm avec l'aide de Love Martinsen est un album plus ouvert mais aussi qui gagne en épaisseur et en assurance. C'est sans doute à ce jour également le disque le plus rythméet le plus abouti. Les influences sixties sont marquées et les vocalises singulières de Billie Lindahl font des merveilles sur des mélodies épiques ou enchanteresses. 'Feed The Fire' est de bout en bout remarquable et offre des ballades claquantes de vie et de liberté. Des envolées de toute beauté et une douceur toute féminine. 

Avec ce troisième volet, PROMISE AND THE MONSTER semble offrir un collection destinée à devenir classiques de demain. 'Feed The Fire' est ce genre de disque vers lequel il fait bon revenir encore et encore, un peu comme on rentre chez soi.


O/L/Freund


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